lundi 8 juin 2015

Taboulé de chou-fleur aux herbes sauvages

Taboulé de chou-fleur aux herbes sauvages

Le chou-fleur
Comme son nom l’indique, il s’agit d’un chou dont nous consommons la fleur. Si le mot ne fait son apparition en français qu’au XVIIe siècle, sa culture était bien établie en Italie et aurait même été courante durant l’Antiquité, importée semble-t-il du Proche-Orient. Comme tous les choux connus, il est l’une des innombrables variantes issues de croisements, forçages et acclimatation descendants du chou sauvage. Pour en savoir davantage, je vous renvoie à l’article dédié. Comme toutes les crucifères, le chou-fleur est richement doté en composés protecteurs, notamment vis-à-vis des cancers, à commencer par la vitamine C, anti-oxydant majeur et nutriment essentiel de nos glandes surrénales bien malmenées par nos modes de vie hautement stressants (pour approfondir, lire Burn out, quand les batteries sont à plat), mais aussi en glucosinolates qui s’activent sous l’effet du hachage, de la mastication et au contact des bactéries intestinales. Et bien sûr, comme souvent, c’est cru qu’il est le plus intéressant au niveau nutritionnel.
La recette
Voici donc une recette bien de saison pour conjuguer ses bienfaits à ceux des plantes sauvages comestibles les plus communes.
Pour 4 belles entrées, compter ½ chou-fleur de taille moyenne et un saladier moyen d’herbes en mélange : plantain, pissenlit, lampsane, pâquerette, primevère, mouron, ail des ours… sans oublier la menthe (ou la mélisse) et de la ciboulette si vous en avez.
Si vous disposez d’une moulinette ou d’un robot avec une lame en S, contentez-vous de séparer les bouquets de chou-fleur préalablement lavé et procéder par pulsion jusqu’à obtention de la taille d’un grain façon semoule à votre convenance. À défaut de moulinette, utilisez une râpe à légume, manuelle ou électrique. Dans ce cas, seule la partie fleur vous permettra d’obtenir du grain, les queues donnant des filaments, moins flatteurs visuellement.
Ciselez finement aux ciseaux vos herbes, ajoutez éventuellement un peu d’oignon finement haché.
Agrémentez de raisins secs, d’huile d’olive ou de sésame et de jus de citron. Personnellement, j’ajoute le mélange curry indien de Masalchi. Pour une tonalité plus indienne, forcez le curry et intégrez quelques gouttes d’huile de sésame grillé.
Laissez en attente au moins 2 h, le temps que le citron assouplisse les fibres, que les raisins se réhydratent quelque peu et que les arômes s’équilibrent.

Recette transmise par Ana'chronique, Elizabeth de la Fontaine

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